Nutrition « à la chinoise »

Leung était déjà en 1984, conscient du fait que notre alimentation a tellement changé que les observations antiques ne peuvent nous être que de peu d’utilité. Il ne cite que quelques points marquants.

  1. L’erreur alimentaire la plus répandue est l’excès alimentaire tandis que les habitudes sédentaires inhibent la circulation correcte du sang et de l’énergie, ce qui rend le corps mou et stagnant.
  2. Si l’excès alimentaire porte sur l’une des cinq saveurs, cela endommage l’organe associé et les autres organes en seront corrélativement affectés.
  3. D’autres sortes d’aliments en excès peuvent rendre malade :
    • les aliments gras en excès donnent généralement : une langue acide, la poitrine congestionnée, des éruptions cutanées, une sensation de chaleur interne, de l’encrassement. Je précise que l’excès est diffèrent pour chaque individu, selon la morphologie, les capacités digestives, le travail et les activités au quotidien, les habitudes alimentaires, la culture…
    • les aliments crus, « froids », ou les deux, en excès, donnent généralement des douleurs d’estomac, vomissements, de la dysenterie…

Pour la diététique traditionnelle chinoise, il ne s’agit pas de la température des aliments : les légumes sont par exemple des aliments « froids » ou Yin.

Je sais, les végétarien(ne)s et les végans de tous poils vont me vouer aux gémonies ; pour avoir moi-même été végétarienne un temps et en avoir ressenti les insuffisances, je ne peux qu’abonder dans ce sens-là.

  • de trop grands apports de liquides créent un état humide du corps, incapable de digérer d’où vomissements, nausées…
  • les aliments chauds et secs en excès donnent des selles sèches, des hémorroïdes, ce qui est dû à une chaleur provoquée.
  1. Une alimentation insuffisante, que ce soit en quantité d’aliments ingérés ou en types d’aliments, rend aussi malade.

C’est là où toutes les qualités « Plante du Feu » de l’aloès sont mises à contribution.

En effet, que ce soit en cas d’excès d’aliments « froids », gras, ou les deux, d’excès alimentaires, d’excès d’une ou plusieurs saveurs, ou de malnutrition l’aloès a la capacité, avec le temps, de rétablir tous ces déséquilibres et toutes leurs conséquences, avec la cerise sur le gâteau supplémentaire, de diminuer la compulsion à l’origine de ces excès.
Très occasionnellement lors de repas de fête, tous les excès sont permis et même recommandés.

Excès : pourquoi ?
Parce qu’il est très difficile de faire la part des choses, d’être calmes et sereins quand nous préparons nos repas, puis quand nous mangeons ; or, toutes les émotions du quotidien, émotions très souvent non conscientisées, interférent de mille et une façons, à la fois dans la préparation des repas puis au niveau de la mastication, et de la digestion.

« L’estomac n’a pas de dents » ; merci à toi Nicole du réseau aloès, pour cette image également empruntée à la médecine chinoise et très parlante : plus nous avalons vite et sans avoir suffisamment mastiqué, plus notre estomac, en général déjà extrêmement sensible aux stress de toutes sortes, a de travail supplémentaire pour digérer.
Or, la digestion dans son ensemble nécessite beaucoup d’énergie, en d’autres termes beaucoup de chaleur ou Yang pour jouer pleinement son rôle, à savoir trier les nutriments qui seront utilisés par le corps des déchets à éliminer.

S’il n’y a pas assez de Yang, la digestion sera incomplète ce qui occasionnera le plus souvent des diarrhées. Les glaces prises en fin de repas ralentissent jusqu’à arrêter la digestion déjà entamée… idéalement, manger des glaces uniquement quand il fait chaud et l’estomac vide.
S’il y a trop de Yang ou Feu, les intestins ne pourront évacuer les selles (constipation). Ou alternance entre les deux…
Il y a aussi les brûlures d’estomac jusqu’aux ulcérations, les intestins poreux, laissant retourner dans l’organisme les toxines qu’ils auraient dû éliminer…

Pour tout cela, et plus encore, l’aloès est souverain.

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