Aloe Vera : les grandes lignes

J’ai découvert cette plante en décembre 1998, depuis, nous ne nous sommes plus quittées.
Au moment de cette rencontre, mon état de santé n’était pas brillant. J’avais quarante-quatre ans.
Sans m’en rendre compte, je m’acheminais lentement mais sûrement vers la maladie, même si en apparence, mes symptômes pouvaient sembler anodins : depuis l’âge de vingt-six ans, j’avais des douleurs dans les jambes, plus particulièrement les jours où mon sommeil avait été interrompu ; je dormais très mal, d’un sommeil léger, peu réparateur et surtout, je mettais des heures toutes les nuits avant de vraiment sombrer dans le sommeil ; cela durait depuis une dizaine d’années ; j’avais des gaz et des ballonnements douloureux quasiment après chaque repas, même si je cuisinais tous mes repas et croyais bien m’alimenter.

Voilà les principaux symptômes que je confiais à l’aloès une fois que Dominique m’a parlé des potentialités de la plante.
Dominique est vétérinaire, docteure en ostéopathie et homéopathie humaine et animale. Ayant choisi de changer de travail, elle était devenue distributrice de ces produits. Quelle idée merveilleuse ! Nous nous entendions très bien dans le domaine de la santé, j’apprenais beaucoup à son contact, et puisqu’elle pensait beaucoup de bien de l’aloès après quelques mois d’essai, j’étais prête à le tester à mon tour.
Cela a changé ma vie dans tous les domaines, puisque ma santé s’est améliorée en trois mois, pour revenir avec le temps à un état de santé perdu depuis très longtemps.
J’ai également découvert un métier dont j’ignorais tout, métier qui est devenu le mien et continue vingt-trois ans après, à me passionner. Merci mille fois Dominique d’avoir mis l’aloès sur ma route à un moment où j’en avais si grand besoin.

En 1998, cette plante était peu connue.
Depuis, sa médiatisation fait que tout le monde croit tout savoir sur elle, mais en fait, ne sait rien.
Qu’elle se retrouve dans le papier toilette, certains textiles, les rayons des (para)pharmacies, boutiques bio, sur les marchés sous forme de feuilles entières, ne signifie pas qu’elle puisse jouer pleinement le rôle principal qui lui est dévolu depuis des millénaires, et ce par toutes les populations qui l’ont dans leur flore, celui d’éteindre le feutous les feux. L’aloès est la «Plante du feu».

Nous pensons immédiatement aux brûlures externes, quelqu’en soit l’origine ; l’aloès, lui, va bien plus loin.
Nous brûlons quasiment tous et toutes de feux internes méconnus, cependant si corrosifs pour la  santé, ceux liés aux déséquilibres Yin-Yang dans l’organisme, déséquilibres auxquels la naturopathie se réfère en parlant d’acide et base.
Cet équilibre particulièrement ignoré ne recouvre que partiellement la notion Yin-Yang de la médecine chinoise ; il en est une bonne approche, permet de comprendre ce qui se passe en nous quand nous avons des symptômes qui perdurent, mais qui paraissent anodins, alors qu’ils ne le sont jamais : un simple rhume à répétition est déjà un signe de déséquilibre vers l’excès d’acidité ou acidose, ce qui nous amène à ces feux internes dont je parlais.

Notre rythme de vie, particulièrement actif et stressant, crée en nous une multitude de feux intérieurs, feux dont nous n’avons en général pas conscience, que nous nous masquons à nous-mêmes – alcools, cafés, cigarettes, drogues (il)licites diverses et variées, nourritures trop abondantes, industrialisées, écrans – devenant ainsi un volcan ambulant prêt à exploser ou imploser dés que les organes internes, solidaires entre eux pour pallier les déficiences les uns des autres, n’arrivent plus à faire face à la situation ; nous « tombons malades », inconscients du fait que nous avons créé cette maladie de toutes pièces avec le temps.

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